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L’aide publique au développement française par Mélanie Rigaud

L’année 2011 marque les 50 ans du Comité d’aide au développement (CAD) de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Depuis lors, il a joué un rôle majeur dans le développement à travers divers moyens notamment par les examens par les pairs ou par des statistiques fiables et comparables de l’aide publique au développement (APD). Tout ceci constitue la « marque de fabrique du CAD, et de l’OCDE de façon générale » .

Le panorama de l’APD a considérablement évolué depuis 1961. Désormais, les pays émergents tels que la Chine ou le Brésil jouent un rôle important dans l’APD au fur et à mesure que leur croissance et leurs propres richesses s’étendent. Les pays dits développés ne détiennent plus le monopole de l’aide.

En 2000, à travers les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), les États s’étaient engagés à atteindre pour 2015 le plafond symbolique des 0,7% de leur revenu national brut (RNB) en APD. Alors que nous sommes déjà en 2012, seuls cinq pays membres du CAD ont atteint ce plafond. La France ne fait pas partie de ces pays et les prévisions tendent à affirmer que d’ici 2015 les 0,7% ne seront pas atteints. Pourtant, la France est considérée, encore aujourd’hui, comme un des plus grands bailleurs de fond en termes d’APD. Depuis 2007, l’APD française n’a cessé de croître et a enregistré une progression de 25% .

Ainsi, la fiche technique suivante va nous permettre de comprendre pourquoi la France, qui est considérée comme un des plus grands bailleurs de fond de la communauté internationale, ne pourra pas atteindre l’objectif de 0,7% de son RNB en APD.

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